La Commission fédérale contre le racisme (CFR) co-organise le 11 septembre 2017 un colloque sur le thème de l’hostilité[1] envers les musulmans[2]. Ce n’est pas la première fois que sa présidente Martine Brunschwig-Graf se lance dans ce genre de battage[3], probablement initié par des collaborateurs musulmans qui sont dans leur rôle en voulant imposer cette idée des musulmans victimes de l’islamophobie. Je ne suis pas étonné de voir cette ardente avocate des droits des adeptes de l’islam venir encore défendre ces pauvres musulmans, éternels martyrs devant Allah.
En réalité ils sont les victimes d’une idéologie archaïque et totalitaire qui, déjà dépassée dès sa naissance, a vêtu les habits sacrés de la religion appelée islam, mot signifiant soumission, afin de mieux manipuler les masses d’êtres humains et les garder dociles et soumis aux désirs les plus vils des hommes saints et intouchables que sont les imams ou ayatollahs.
Je conseille à la présidente de la CFR de lire le Coran, qu’elle n’a par ailleurs probablement jamais lu, sinon une personne aussi avisée et cultivée n’aurait jamais tenu de telles inepties à son sujet[4], et d’écouter attentivement les apostats de l’islam. Ils sont bien plus crédibles que des bigots comme les frères Ramadan ou l’hypocrite Ouardiri (tous trois, d’ailleurs, excellent dans le domaine si cher à l’islam, qu’est la Taqqyia, l’art de la tromperie et des mensonges pour protéger l’islam), et autres prosélytes et vendeurs de pseudo-tolérances. Je pense à l'apostat islamologue Hamed Abdel-Samad ou Waleed Al Husseini, ex-musulman palestinien qui avait été emprisonné pour blasphème et auteur de plusieurs ouvrages sur l’islam. Son dernier essai est un dossier à charge contre les dirigeants français qui vendent leur pays à cette idéologie totalitaire criminogène. Je ne peux omettre Majid Oukacha et Frère Rachid qui sont également des lanceurs d’alerte. Malheureusement, ils ne sont que très peu écoutés par la classe politique et les intellectuels à quelques rares exceptions. C'est à se demander si ces derniers n'ont pas été corrompus par les pétrodollars.
Le Professeur Sami Aldeeb s’est inscrit à ce colloque et, interloqué par son titre, s’est permis quelques questions impertinentes que vous pouvez lire sur son blog[5].
Ce qui me dérange au plus haut point avec ce colloque, est, qu’une fois encore, il y a une inversion des rôles. On nie, si ce n’est la culpabilité[6], en tout cas la responsabilité[7] des musulmans face à l’islam(-isme)[8]. Nous, mécréants (ou kouffars, terme méprisant dans la bouche des musulmans) ne sommes pas responsables des maux que génèrent l’islam, son malsain livre sacré, le Coran, et la vie de Mahomet, le parfait modèle que doit imiter tout bon musulman. Pourquoi ne traite-t-on pas de la responsabilité collective des musulmans face à l’islam(-isme) comme on a traité de celle des Allemands face au nazisme? J’invite à lire l’article d’André Gounelle[9] qui essaie de résumer la pensée de trois philosophes qui se sont exprimés sur les culpabilités des Allemands face aux horreurs nazies.
Si les avis de Jaspers, Tillich et Arendt sont plus ou moins nuancés, celui de cet auteur anonyme de cet autre texte[10] l’est beaucoup moins.
Ibn Warraq, dans « Pourquoi je ne suis pas musulman »[11], explique en introduction, l’organisation de l’islam (à partir de la page 7). Il distingue trois islams qu’il a numérotés 1, 2 et 3. L’islam 1 est représenté par les enseignements du prophète contenus dans le Coran. L’islam 2 est la religion exposée, interprétée et développée par les « savants de l’islam », c’est-à-dire ceux qui connaissent le corpus islamique (Coran, Traditions). Il représente la charia et la loi coranique. L’islam 3 est ce que l’ensemble des musulmans réalisent, Ibn Warraq parle de civilisation islamique.
Ces musulmans représentés par l’islam 3, en Occident en tout cas, ont reçu l’instruction suffisante pour comprendre ce qui se passe dans le monde, ce qui devrait leur permettre une autre approche de leur religion. Ils reçoivent, par les informations (presse, média audiovisuels et électroniques), les faits et gestes de leurs coreligionnaires assassins, selon nos standards d’occidentaux. Les justifications de ces actes criminels sont connues, nous savons qu’elles se trouvent dans les textes islamiques. Malgré cela, ils préfèrent détourner la tête et déclarer «cépaçalislam» ou «padamalgame». C’est donc à ce titre que je peux affirmer haut et fort qu’ils sont coupables et complices, pas en tant qu’exécuteurs, mais en tant que spectateurs. Ils ne peuvent plus dire aujourd’hui qu’ils ne savent pas, ils ont les outils pour découvrir ce qu’est réellement l’islam.
Dans les faits, nous avons eu droit à quelques réactions de musulmans, très certainement sincères, pour dénoncer les actes sanguinaires de leurs coreligionnaires se présentant comme des soldats d’Allah. Il y a eu le mouvement #notinmyname qui, en réalité, a très peu mobilisé[12]. Qui ne se souvient pas de la fausse prise de position de la célèbre Université islamique Al-Azhar du Caire qui condamnait les actes assassins des adeptes de l’Etat islamique mais qui ne pouvait en faire plus[13] ? L’argument était imparable. Depuis environ trois ans, un autre mouvement s’est créé de manière informelle. C’est l’excuse sur un mode parodique[14]: des musulmans s’excusent de manger du couscous, ou de ne pas être responsables des morts causés par la Coalition en Irak, etc… ce qui montre un certain manque d’empathie envers les victimes des soldats d’Allah. Il se pourrait bien que ces pastiches ne soient pas du goût de tout le monde. Le dernier acte en date a été ce fameux bus, une marche des musulmans contre le terrorisme, qui s’est arrêté sur les lieux des attentats islamistes de ces dernières années en Europe. Une soixantaine d’imams ont parcouru l’Europe pour bien nous enfoncer dans la tête que l’islam est une religion de paix. Cette initiative semble avoir été un échec au vu des dissensions entre les représentants de l’islam en France et de sa faible mobilisation[15].
Je terminerai cette critique par ces sondages qui devraient nous inquiéter[16] et qui sont à mettre en parallèle avec les attentats islamiques de ces dernières années. On constate que même s’ils ne représentent qu’une minorité à vouloir voir appliquer la loi islamique qui, je le rappelle, est incompatible avec la démocratie et les droits de l’homme[17], à long terme ils seront un danger pour nos sociétés, ce qui rajoute à la défiance de nos concitoyens envers l’islam d’une part et les musulmans d’autre part. Défiance que la Commission fédérale contre le racisme et le Centre suisse islam et société tiennent à faire passer pour de l’hostilité. Cela tient presque du miracle que ces attentats n’aient pas été suivis de violences envers les musulmans.
Je voudrais croire à la sincérité des organisateurs de ce colloque. Malheureusement je reste persuadé que le but premier est davantage de culpabiliser[18] encore et encore les Européens pour leur refus d’une islamisation forcée que de mettre en lumière tous les vices qu’engendrent l’islam et ses néfastes influences sur le croyant. Ce colloque du 11 septembre sera-t-il une imposture ? Nous saurons bien assez vite si le CSIS fait du prosélytisme d’Etat pour l’islam contre les Suisses tout en les rackettant.
Gilles
Notes:
[1] HOSTILITE http://cnrtl.fr/definition/hostilit%C3%A9
Acte d'ennemi. Agressivité proche de la belligérance. État d'animosité.
Sentiment d'inimitié plus ou moins déclarée.
Attitude d'opposition à quelqu'un ou à quelque chose.
[2] http://lesobservateurs.ch/2015/05/03/la-norme-antiraciste-a-20-ans-mais-pas-encore-toutes-ses-dents/
[3] Y-a-t-il vraiment une augmentation de l’islamophobie ? http://islamismeensuisse.blogspirit.com/archive/2017/06/25/l-innocence-des-musulmans-en-colloque.html
On connait les préjugés de la CFR: «l’islamophobie » est un terrible fléau», même si selon ses propres chiffres, cette hostilité est minime et en baisse depuis deux ans. C’est plutôt cette réalité qu’il faudrait interroger: comment se fait-il que malgré les horreurs commises au nom de l’islam et les incessants conflits que créent ses pieux adeptes, les Suisses restent si peu hostiles aux musulmans ?
http://islamismeensuisse.blogspirit.com/archive/2017/04/15/les-centres-antiracistes-se-multiplient-les-victimes-se-rare.html
Le rapport des «Incidents racistes» recensés en 2016 par les centres de conseil est très déprimant... pour les centres eux-mêmes et pour Martine Brunschwig Graf, inamovible présidente de Commission fédérale contre le racisme qui chapeaute cette œuvre de salut public avec humanrights.ch
[4] 4. http://lesobservateurs.ch/2015/03/17/martine-brunschwig-graf-jai-lu-le-coran-avec-des-commentaires-je-nai-pas-vu-le-rejet-des-autres-religions/
[5] http://www.blog.sami-aldeeb.com/2017/06/21/colloque-a-fribourg-sur-lhostilite-envers-les-musulmans-reponse-de-sami-aldeeb/
[8] http://www.lci.fr/france/monfray-y-a-t-il-une-difference-entre-lislam-et-lislamisme-1143814.html
L’islamisme, c’est l’islam en action, la frontière est ténue, ce n’est qu’une différence de degré ; à quel moment l’islam est-il en action? Lorsqu’on assassine en son nom ou quand un musulman fait du prosélytisme ou cherche à disculper l’islam en nous récitant les mantras « cépaçalislam » ou « padamalgame »?
[9] 9. http://andregounelle.fr/tillich/quelle-culpabilite-les-allemands-et-le-nazisme-selon-arendt-jaspers-et-tillich.php
[10] 10. http://monregardsurlemonde.blogs.lalibre.be/archive/2012/07/16/les-nazis-et-la-culpabilite-collective-de-l-allemagne.html
[12] Bien sûr, des musulmans se sont mobilisés contre les crimes de l’État islamique, mais quelle en a été la portée ? Cela est resté un effet marginal contrairement aux manifestations contre la guerre des Bush ou en soutien au Hamas.
http://actualite-israel.com/islam-en-france-et-si-les-medias-vous-prenaient-pour-des-debiles-426428/
Les djihadistes n’agissent pas au nom des croyants, mais au nom d’Allah, d’où l’inutilité de leur mouvement.
[13] « Al-Azhar a échoué à contrer le terrorisme », a accusé le présentateur Ahmed Moussa, défenseur zélé, sur le petit écran, du président Abdel Fattah Al-Sissi. Mais les critiques ont aussi fusé sur les médias sociaux, où de jeunes Egyptiens s’en sont pris au refus d’Al-Azhar d’excommunier les djihadistes, une polémique récurrente. … « Al-Azhar n’a pas le droit de juger quelqu’un de mécréant ; c’est une question de théologie. Mais Al-Azhar juge que les partisans de Daech travaillent contre l’islam et contre l’humanité. Le châtiment prévu est sans appel : ils doivent être tués ».
[14] « A midi j’ai mangé du couscous #BrefJeMeSuisRadicalisEe »
« Je pense que tout est bon dans le mouton #BrefJeMeSuisRadicalisEe »
« J’ai l’impression que la Palestine est occupée #BrefJeMeSuisRadicalisEe »
[15] Dissensions entre les « progressistes » et les pseudo-modérés sur fond de rejet de l’islam en France. http://www.liberation.fr/france/2017/07/09/marche-des-musulmans-contre-le-terrorisme-gueguerre-et-message-de-paix_1582708
Comment oser présenter le visage d’un islam pacifique et tolérant lorsqu’une majorité de musulmans se révèle hostile à cette marche ? C’est un peu court de l’expliquer par le manque d’habitude de manifester des musulmans.
[16] Quelques articles sur la place de l’islam et de ses lois chez les musulmans : http://www.postedeveille.ca/2016/05/sondages-sont-ils-islamophobes.html
[17] http://www.blog.sami-aldeeb.com/2011/01/18/la-loi-islamique-est-incompatible-avec-la-democratie-et-les-droits-de-lhomme/
[18] « Le complexe occidental - Petit traité de déculpabilisation » Broché – 12 mars 2014 d’Alexandre Del Valle – Ed. Le Toucan
http://www.atlantico.fr/decryptage/complexe-occidental-petit-traite-deculpabilisation-alexandre-del-valle-editions-toucan-1008825.html