Ce qui est arrivé à Mennel est violent. Mais rien de comparable à ce qui arrive à la France depuis des années.
La jeune chanteuse a-t-elle été instrumentalisée par ses amis islamistes?
Ce qui est sûr, c'est que la France refuse de se laisser islamiser, même en musique. TF1 a donc dit non. Non aux tweets complotistes mais aussi à Baraka City et à Lallab, à Tariq Ramadan et à Hassan Iquioussen, au hijab day. Pour cela, il fallait dire non à une voix d’ange qui, croyant peut-être bien faire, portait un turban islamique, chantait en arabe et transformait une chanson emblématique de l’Occident en prière à Allah.
Mais la France est otage de l’islam. À chaque geste de rébellion, comme dans le cas Mennel, la corde – de la culpabilisation, de la radicalisation, du retour de bâton bien-pensant – se resserre un peu plus autour de son cou. Comme pour tant d’autres pays.
Oui, c’est moche ce qui est arrivé. En France, depuis quelque temps, beaucoup de choses deviennent « moches ». Même le rêve, même la paillette.